Das Rad der Geschichte dreht sich schneller

 

Depuis des mois, l’actualité, concernant les langues de France, se bouscule. La France veut ratifier la Charte européenne des langues Régionales ou minoritaires. grand branlebas de combat contre cette ratification parmi les opposants aux langues régionales et même au sein de ceux qui ont toujours milité pour cette reconnaissance officielle, il y a des oppositions. Puis le vote de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) qui a créé la mégarégion Alsace-Lorraine-Champagne. Que va-t-il advenir de la langue historique de l’Alsace, de son enseignement au sein de cet ensemble disparate, bien plus grand que la Belgique, où les futurs conseillers régionaux alsaciens vont se retrouver ultra-minoritaires ?

Le gouvernement n’a pas demandé l’avis des populations par référendum comme le prévoit la Charte européenne de l’autonomie locale ratifiée par la France en 2007 lorsqu’un changement de limites d’un territoire est prévu. Les manifestations contre ce déni de démocratie se sont poursuivies. L’inauguration de la place Eugène Ricklin à Dannemarie (68) par le Maire Paul Mumbach et des adjoints en présence d’une foule nombreuse a remis à l’honneur la mémoire de ce grand Alsacien. Le premier juin ont été signées par l’Etat, les deux Départements et la Région deux Convention pour l’enseignement des langues en Alsace, des conventions calamiteuses. Et enfin, le choix de la capitale de l’Europe, Strasbourg pour des plaques d’entrée d’agglomération bilingues, Strassburg, son nom originel ou Strossburi, version dialectale contemporaine. Les esprits viscéralement anti-allemands s’échauffent et invoquent tous les prétextes imaginables pour refuser Strassburg.

Die Gebietskörperschaftsreform in Frankreich nähert sich einem dritten Höhepunkt. Im Dezember werden die neuen Regionalräte gewählt. Die elsässischen Regionalräte werden in der Groβregion Elsass-Lothringen-Champagne-Ardenne in totaler Minderheit sein. Und Deutsch-Lothringen wird an die Mauer gedrückt. Für viele Elsässer, bzw. Deutsch-Lothringer steht die Zukunft der Regionalsprache, die des zweisprachigen paritätischen Unterrichts, die Zukunft des Lokalrechts,… auf dem Spiel. Manchmal sieht es so aus, als ob man es auf unsere Eigenart, die in den drei Departements lebt, abgesehen hat. Manche Stellungsnahmen lassen dazu aufhorchen. Natürlich gibt es Leute, die beschwichtigend wirken: man wird schon alles ins Lot bekommen. Keine Aufregung, es wird schon gut gehen. Doch der Widerstand lebt auf. Zudem sehen die Abkommen zum Sprachenunterricht im Elsass eher katastrophal aus. Darum heiβt es immer wachsam und reaktiv sein. Wir dürfen nicht den Rattenfängern zuhören, die versuchen unseren Verstand zu vernebeln.
fs