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Editorial - Leitartikel
Editorial -Leitartikel L’invasion de l’Ukraine et ses tragédies, la pandémie de la Covid 19 ont placé l’élection présidentielle dans une situation inédite. Sous le titre « Pour une Alsace plus libre, plus prospère et plus maîtresse de son destin : Vers une réforme territoriale ambitieuses en Alsace ». L’état de la langue régionale en Alsace et celle de la langue flamande dans ces deux parties forment le reste de l’Info-Blatt.
Le Label Alsace/Elsass repart en campagne.
Pour l’élection présidentielle, il présente aux candidats ses propositions pour une « Alsace plus libre, plus prospère et maîtresse de son destin : vers une réforme territoriale ambitieuse en Alsace » et leur demande de prendre position par rapport à ses thèses. Il en fera de même pour les élections législatives.
Le flamand : quelle définition ?
C’est avec satisfaction que la FEDERATION des langues régionales germaniques de France en Alsace, Moselle et Flandre, qui, depuis plusieurs années déjà, avait sollicité directement le Ministère de l’Education nationale, a pris connaissance de l’inscription récente et tardive du flamand dans la liste des langues régionales métropolitaines ouvrant ainsi légalement la possibilité de son enseignement. Mais aucun lien n’est fait avec la langue standard, le néerlandais. Ce qui est fort regrettable.
ALSACE : Etat du bilinguisme, de la maîtrise et de la pratique de la langue régionale en 2020
Une langue régionale longtemps dominante dotée d’un standard historique et de variantes dialectales
L’allemand était resté, sauf exceptions locales, la langue d’enseignement dans le premier degré effective jusqu’en 1859, date où son utilisation scolaire et son enseignement ont été supprimés et remplacés quasi exclusivement par le français. Après la Première Guerre mondiale, les autorités sont contraintes par les protestations et les élus de redonner une place scolaire plus importante à l’allemand. De ce fait la pratique dialectale et de la langue standard se maintient.
Mais après, des mesures répressives sur une longue durée mettent la vie de langue régionale dans ses deux parties et l’avenir de l’Alsace en grand danger.