Nous sommes soumis à un flot ininterrompu d’informations qui se bousculent. Il devient parfois difficile de classer, de trier toutes ces nouvelles où l’accessoire dispute la place à l’indispensable. Il en est de même dans le domaine de la langue et de la culture régionales, où les annonces et les actions de communication, le folklorisme sans issue, les illusions semées à tout vent sont légion. Mais qu’en est-il réellement de la situation de la langue régionale en Alsace et en Moselle germanophone?
Anfangs Dezember war im Collège/Sekundarschule Lazare de Schwendi in Ingersheim vieles los.
Der Schülerchor sang Lieder auf Französisch, Hochdeutsch und Elsässerdeutsch, auf Englisch auch in Anwesenheit des Bürgermeisters und Präsidenten der Vereinigung der Volksvertreter für die Regionalsprache im Elsass, Gérard Cronenberger, und natürlich des Präsidenten des oberelsässischen Generalrates Charles Buttner, und den Verantwortlichen der Schulverwaltung, u.a. Mme Savouret, „Directrice académique des services de l’Education nationale du Haut-Rhin“ (Leiterin der Schulverwaltung im Oberelsass) und Mme Rosay, Leiterin der Sekundarschule und des Lyzeums von Ingersheim. Die Geschichte des Lazarus von Schwendi wurde vorgetragen, dann ging es zur Enthüllung des Schildes am Eingang, dann wurden bei einem Rundgang durch die Schule, die zweisprachigen Schilder, die bei den verschiedenen Schul-und Verwaltungsräumen angeschlagen waren, begutachtet.
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Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
La promesse 56 du candidat à la présidentielle François Hollande prévoyait la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Après mai 2012, il y a eu des moments d’atermoiements et puis le Premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce que cette ratification sera débattue à l’Assemblée Nationale le 22 janvier 2014. Veillées d’armes chez les pro et les contra. Vote à l’Assemblée nationale.
Dans son courrier aux députés alsaciens, l’Aéplal met l’accent sur les différentes péripéties qui ont retardé la ratification de la Charte européenne et énonce des propositions novatrices pouvant permettre d’avancer.
« Depuis une quinzaine d’années tous les Etats intégrant l’Union Européenne doivent préalablement avoir signé et ratifié la « Charte Européenne des Langues régionales ou minoritaires ». Parmi les Etats fondateurs initiaux de l’Union Européenne, seule la France s’est totalement soustraite à cette obligation. C’est extrêmement regrettable car ces langues sont très largement à l’origine de notre culture et font partie des fondements de notre identité nationale. En outre, la langue régionale d’Alsace, sous ses formes standard et dialectales, est commune ou proche (avec les) des parlers de près de 90 millions d’européens.