Une large majorité s’est dégagée pour la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Le 28 janvier, 361 députés - dont les 15 députés alsaciens et des députés mosellans (Céleste Lett notamment) - sur 577 ont voté pour et 149 contre. Ces 361 votes positifs représentent 70,8% des voix exprimées. Après 15 ans d’oppositions et de blocages, une avancée se dessine. Leur vote en faveur d’une modification de la Constitution est le prélude à la ratification. Le 22 janvier dernier, les députés alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, occitans… tous bancs confondus avaient avec beaucoup d’enthousiasme défendu la ratification de la Charte. Le gouvernement va pouvoir reprendre la procédure sur la forme d’un projet de loi constitutionnel afin que le Congrès l’adopte pour modifier la Constitution. Certains parlent aussi d’un référendum. Un mirage ? Maintenant la parole est au Sénat, avant que le texte ne revienne devant l’Assemblée nationale. Mais d’aucuns craignent fortement que toute cette procédure ne soit que symbolique, de pure forme. On peut comprendre leurs réticences.
Une Charte « régionalisée » pour la langue régionale a été proposée à l’adoption par les Conseils municipaux de différentes communes alsaciennes. Elle s’inspire des principes généraux de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Par la voix de Bernard Stoessel, le groupe des élus centristes « 1, 2, 3… Mulhouse » a demandé lors d’une séance publique du Conseil municipal de la cité du Bollwerk des applications concrètes rapides.
Lire la suite : Charte « régionalisée » pour la langue régionale d’Alsace
Philippe Mouraux au nom de Culture et Bilinguisme de Lorraine -Zweisprachig, unsere Zukunft met les points sur les i aux sujets des élections municipales et de la langue régionale in Deutschlothringen.
Le Comité Fédéral, l’Aéplal (Association des Elus d’Alsace pour la langue alsacienne) et Culture et Bilinguisme de Lorraine – Zweisprachig : Unsere Zukunft ont voulu rendre les conseils municipaux sortants et les autres candidats attentifs à l’emploi de l’allemand/langue régionale dans les professions de foi.