Ce chant (« Vieux pays de mes pères »), devenu l’hymne national breton, a été chanté par Nolwenn Leroy en ouverture de la finale de la Coupe de France Guingamp-Rennes au Stade de France. Finale bretonne. Quelques citations en traduction: « Mais que j’aime mon pays » « Sois libre mon pays », « Ta langue est restée vivante à jamais ». Que chanterons-nous lors d’une finale future SR Colmar-Racing Strasbourg ? Le « Hans im Schnoggeloch » ? Ca déchire pas !
Nolwenn Leroy chante le Bro Gozh Ma Zadoù au Stade de France le 3 mai.
La célèbre chanteuse bretonne, Nolwenn Leroy, a chanté avant la finale de la Coupe de France, qui opposait les deux clubs bretons, Guingamp et Rennes le Bro Gozh Ma Zadoù (Vieux Pays de mes pères), devenu l’hymne national breton. Enthousiasme des 80 000 spectateurs même non bretonnants, puisque quel que soit le résultat, c’est la Bretagne qui gagnait.
Des citations en traduction française donnent le ton : « Aimons notre pays », « Mais que j’aime mon pays », Ô Bretagne, tu es belle ma patrie », « Sois libre mon pays », « Ta langue est restée vivante à jamais » (…)
Elle présente ce chant dans les festivals bretons, entonné par des spectateurs les larmes aux yeux, à Paris où elle l’a chanté à l’Olympia avec Alan Stivell, et bien ailleurs.
La fierté de nombreux Bretons envers leur langue et leur culture s’exprime dans cet hymne. Si dans un futur que l’on espère proche, la finale de la Coupe de France se jouera entre le SR Colmar et le Racing - Strasbourg, quel chant entonnera-t-on à côté de la Marseillaise. Le « Hans im Schnoggeloch », confit de folklore affadi ? Le « Hans », pour les jeunes, ça ne déchire pas.
fs