2015-1
Nachrichten üs'm Elsass un Ditschlothringe Mars 2015
Réforme territoriale - Bildung einer Groβregion:
Elsass/Alsace – Champagne-Ardenne-Lorraine
En guise d‘introduction
La réforme territoriale forme le corps de cette lettre, car cette réformee engage l’avenir alsacien et celui de la Moselle germanophone. Au-delà de l’aspect institutionnel et de la discussion inutile autour du siège de l’ALCA (Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne), il faut comprendre que les conseillers régionaux alsaciens seront ultra-minoritaires dans la nouvelle assemblée régionale (169 conseillers dont 60 Alsaciens). Dans cette région deux fois plus grande que la Belgique, quel sera l’avenir du bilinguisme régional, de la langue historique de l’Alsace et de la Moselle-Est, du concordat, du droit local, de l’économie reliée au monde rhénan et à l’Europe centrale, de la « richesse » régionale déjà bien entamée ? Nous payons aussi la tendance de nombreux Alsaciens de vouloir se faire aimer par la France. Comme écrivait Jean-Paul Sorg (Ami Hebdo 25.1.2015) : « La solution n’est pas de se faire aimer, elle est de se faire respecter. La politique, ce ne sont pas des relations d’amour, mais de rapports de force. On se fait respecter par la fermeté de ses convictions, son courage et sa détermination (…) »
fs
Pour une Alsace debout Maîtresse de son destin
Nous dénonçons, en ce qui concerne son application pour l’Alsace, la réforme territoriale totalement anti-démocratique car imposée sans consultation référendaire préalable de la population alsacienne, contrairement à l’article 5 de la Charte européenne des libertés locales ratifiée par la France en 2007, et à l’encontre de la volonté quasi-unanime des citoyens alsaciens et de leurs élus. Elle aboutit à la disparition institutionnelle d‘une des plus anciennes régions d’Europe.
Lire la suite : Pour une Alsace debout Maîtresse de son destin
Décision du Conseil constitutionnel Une prise de position de Bernard Stoessel
La décision du Conseil constitutionnel de ne pas invalider la carte des Régions incorporant, sans son consentement, l'Alsace dans une entité commune avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne, n'est qu'une étape, une péripétie, malheureusement prévisible. Les orientations restrictives du Conseil constitutionnel à l'égard des traités internationaux ne sont pas nouvelles.
Lire la suite : Décision du Conseil constitutionnel Une prise de position de Bernard Stoessel
Le Comité fédéral et la réforme territoriale en Alsace : refus de la fusion avec la Lorraine
En 2013 la population alsacienne, en conformité avec les règles référendaires, et particulièrement le Haut-Rhin, a rejeté la fusion entre trois collectivités pour aboutir à une collectivité unique en Alsace. Ainsi la dissolution dans un seul ensemble institutionnel avec la Lorraine, voire Champagne Ardenne, projetée par le gouvernement socialiste et une partie des élus socialistes et EELV alsaciens, sans aucune consultation référendaire des populations, apparaît anti-démocratique,