En forme de hors d’œuvre
En Moselle germanophone, le rectorat de Nancy continue d’évacuer l’allemand standard/langue régionale des concours de recrutement d’enseignants en contradiction avec son propre ministère et ses arrêtés officiels. Il veut faire composer les épreuves en francique.
En Flandre, des associations, notamment le Cercle Michael de Swaen Kring, s’emploient à favoriser l’enseignement du néerlandais ou flamand littéraire, de faire inscrire la langue régionale de Flandre dans la liste des langues régionales de France.
En Alsace, la réforme territoriale va immanquablement avoir des répercussions sur la vie de la langue régionale d’Alsace, notamment à cause de la durée de la convention quadripartite (Etat, Région, Départements) pour l’enseignement des langues sur la base de la langue régionale. Cette convention s’arrêtera en 2018. La prochaine sera élaborée par le Conseil régional du Grand-Est issu des élections de décembre 2015. De plus, le rectorat de Nancy est coordinateur pour les autres rectorats de la grande région. Cette situation n’incite pas à l’optimisme.
C’est pour cette raison que de nombreuses associations alsaciennes, mosellanes et flamandes ont créé la Fédération des Langues Germaniques de France. L’union fait la force.