En régression – Zehn und mehr Schritte zurück

Au lieu d’ouvrir 25 sites bilingues paritaires par an prévus dans des conventions antérieures, on en est à un, voire deux. Un des motifs invoqués pour ce désastre, c’est le manque d’enseignants. C’est un leitmotiv qui date de 1976. Le recrutement des futurs enseignants est insuffisant.

Au lieu d’ouvrir 25 sites bilingues paritaires par an prévus dans des conventions antérieures, on en est à un, voire deux. Un des motifs invoqués pour ce désastre, c’est le manque d’enseignants. C’est un leitmotiv que l’on connaît depuis les débuts de l’enseignement extensif de l’allemand (2 heures/semaine) en 1976. Aucune entreprise ne pourrait attendre aussi longtemps pour satisfaire sa clientèle, car la demande sociale, celle des parents existe largement. Le recrutement des futurs enseignants et insuffisant. Par manque de volonté et pour éviter le développement de cette voie bilingue paritaire. Quelques efforts inopérants trop souvent, sont faits. Toujours les vieux fantasmes, notamment des syndicats et de la FCPE. Et l’intimidation rectorale envers ABCM-Zweisprachigkeit, pratiquant l’immersion en langue régionale en maternelle, a heureusement fait long feu. Mais n’est-ce que partie remise ?

Déjà que l’on apprend que dans le Grand Est, cette méga région, le bilinguisme paritaire en Alsace et en Moselle germanophone n’est plus la priorité, que le recteur-coordinateur de Nancy ne reconnait pas les textes réglementaires de sa propre administration (voir ci-dessous) concernant la langue régionale. Quel sera le sort réservé à la nouvelle convention de l’enseignement des langues sur la base de la langue régionale ? Une prolongation minimum ou la mort assurée enveloppées d’assurances que personne ne pense tenir ? Alors que le chômage des jeunes est important sur la rive gauche du Rhin et de nombreux emplois sont vacants rive droite, à Bâle et sa région, au Palatinat. Une des compétences à exiger pour la nouvelle Région Alsace à statut particulier, c’est le bilinguisme et son enseignement. Le bilinguisme représente une richesse régionale et il n’est pas délocalisable.

fs